Sauna traditionnel : les bienfaits
Cette tradition ancienne procure une sensation particulière de bien-être, de légèreté et de propreté à la sortie d’une séance, ce qui en fait une pratique appréciée depuis des générations. Aujourd’hui, le sauna continue d’être valorisé pour ses effets agréables sur le corps et l’esprit.
Une pratique régulière du sauna contribue à entretenir une bonne hygiène corporelle. La chaleur intense qu’il génère participe à une sudation importante.
Le sauna est connu pour provoquer une vasodilatation, ce qui a un effet sur la circulation sanguine et peut favoriser une meilleure détente corporelle.
La chaleur sèche du sauna offre une expérience respiratoire unique, notamment lorsqu’elle est associée à des huiles essentielles. La sensation d’inhalation de vapeur sèche peut être perçue comme agréable et apaisante pour les voies respiratoires.
Certaines personnes ressentent une sensation de confort au niveau des muscles et des articulations après une séance de sauna, notamment grâce à l’effet relaxant de la chaleur.
Le sauna procure également un moment de relaxation profonde, ce qui contribue à réduire le stress et la fatigue. Beaucoup y trouvent un moyen de favoriser leur détente et d’améliorer leur bien-être général.
Enfin, la sudation importante liée au sauna est souvent associée à une sensation de peau plus douce et propre.
La pratique du sauna expose le corps à une chaleur importante et présente des contre-indications : maladies cardiovasculaires graves, hypertension artérielle non contrôlée, problèmes respiratoires, grossesse, infections aiguës ou inflammations, affections dermatologiques sévères, consommation d’alcool ou de drogues, état de santé général affaibli, port de dispositifs médicaux…
Cette liste n’est pas exhaustive, demandez conseil à votre professionnel de santé.
L’effet cosmétique d’un sauna peut être observé et ressenti facilement : la circulation accélérée du sang sous la peau peut améliorer l’apparence, la rendre plus lisse et uniforme, et réduire l’apparition de boutons et d’impuretés.
Malgré des réactions immédiates mettant en jeu le système cardiovasculaire (la chaleur dilate les vaisseaux sanguins, ce qui augmente le rythme cardiaque) et endocrinien, le sauna est généralement bien toléré tant chez les enfants que chez les adultes. En dehors de quelques contre-indications d’ordre médical, sa pratique régulière est courante.
Une histoire plusieurs fois millénaire
On retrouve chez les peuplades de Sibérie ou encore les tribus amérindiennes les traces d’édifices sommaires faits de branchages dans lesquels on roulait des pierres chauffées dans un feu de bois qu’on appelle huttes de transpiration. Elles étaient utilisées par les malades ou les soldats de façon rituelle pour guérir et se purifier.
Ces huttes ont été améliorées en saunas enterrés qui évoluèrent ensuite, grâce à la maîtrise du travail du bois en maisonnettes semblables aux saunas modernes. Ce sont les saunas à fumée, que l’on appelait étuves en France.
Bannis par l’église au XIVème siècle en Europe centrale et occidentale, les bains de vapeur sèche ont évolué en Russie et aux pays nordiques où cette pratique millénaire fut élevée au plus haut rang.
Ainsi, conscients des bienfaits, les Nordiques ont mis les saunas au cœur de leurs vies et de leur culture et exportent désormais ce savoir-faire millénaire au monde entier.
Une pratique ancestrale
Les Finlandais ont popularisé l’utilisation du sauna. Leurs anciennes cérémonies religieuses s’en servaient pour le bien-être mental, spirituel et physique. Ils y sont restés fidèles lorsqu’ils se sont déplacés entre 5 000 et 3 000 ans AV. J-C du nord-ouest du Tibet à leur nouvel emplacement en Finlande. Les Indiens d’Amérique qui utilisaient des pavillons aménagés pour se nettoyer et se purifier, reconnaissaient les effets bénéfiques sur la santé du processus de transpiration.